Top 10 des vinyles Pop à offrir pour Noël
Noël approche à grands pas, tout comme le petit stress de ne pas savoir quoi mettre sous le sapin. Pas d’inquiétude, Supersonic Records vous propose une petite sélection indie à écouter au coin du feu. De la folk passionnelle d’Angel Olsen au psychédélique charmeur de Jacco Gardner en passant par la pop colorée des Shins, il vous suffit de suivre le guide pour ravir vos proches !
Angel Olsen – Phases
On commence notre sélection avec Angel Olsen. Sortie en 2017, cette compilation de la brillante chanteuse de Saint-Louis réunit une jolie ribambelle de faces-B et de démos. Mais n’allez pas croire que vous tiendrez entre vos mains un disque au rabais ! Par le biais de Phases, vous plongerez immédiatement dans l’univers intimiste de l’artiste, beaucoup plus folk et épuré. Ce disque est en outre sa dernière sortie avant son tournant plus pop (et tout aussi bon) avec All Mirrors.
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Baxter Dury – Prince of Tears
Après les deux succès Happy Soup et It’s a Pleasure, le dandy Baxter Dury revient avec un Prince of Tears abrasif. Comme son nom l’indique, ce disque est plus sombre et reflète bien l’état dans lequel était le chanteur en 2017. Mais pour l’auditeur, cette noirceur est un véritable régal : la voix grave de Dury se marie à merveille avec cette basse proéminente sur tout l’album. On vous met au défi d’interrompre la lecture de cet opus tant il est catchy du début à la fin.
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The Orielles – Silver Dollar Moment
Premier opus des Orielles, Silver Dollar Moment nous propose trois quarts d’heure de pop matinée d’une réjouissante instrumentation garage. Pas de round d’observation pour les Britanniques qui réussissent avec brio leur premier essai. Guitares délicieusement saturées, section rythmique efficace, quelques orgues, éclairées par la voix Esme Dee : le résultat est un exquis sucré-salé dont on se délectera à n’importe quelle occasion.
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The Shins – Chutes Too Narrow
Après un premier album Oh Inverted World d’excellente facture, The Shins font au moins aussi bien avec Chutes Too Narrow. James Mercer nous démontre encore tout son sens de la composition et de la mélodie sur ce magnifique disque. À la clé, une demi-heure de bonne pop comme on l’aime, aussi bien dans des registres lumineux que plus mélancoliques. Simple et redoutablement efficace, que demande le peuple ?
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Adam Green – Aladdin
Bande son du complètement barré Aladdin, réalisé par Adam Green lui-même, ce disque nous expose une nouvelle fois toute la malice de l’ex-chanteur des Moldy Peaches. Sur une instrumentation minimaliste et des mélodies légères Green se lance dans des paroles aussi trash qu’absurdes. Si vos proches sont rock n' roll, n’hésitez pas à mettre cette galette au pied du sapin pour un Noël bien relevé !
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Wild Nothing – Indigo
Petit voyage dans le monde merveilleux de la dream pop avec Indigo ! Dernier album en date de Wild Nothing, ce disque est un petit bonbon. La voix lumineuse de Jack Tatum est accompagnée par une instrumentation redoutable : une guitare magnifiquement réverbérée, une basse bien ronde, une batterie efficace et des synthés célestes. Et bien évidemment, l’ingrédient indispensable : de superbes mélodies. Tout est réuni pour un joli décollage dans l’espace.
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Genghar – Where Wildness Grows
On reste dans la contrée dream-popienne avec Where Wildness Grows. Ce deuxième essai de Gengahr nous propose un voyage de près de cinquante minutes, guidé par la voix chaleureuse de Felix Bush. Amateurs de riffs lumineux et de réverbération, vous trouverez forcément votre bonheur dans ce disque cristallin où le groupe s’est même payé le luxe d’inviter Ellie Rowsell de Wolf Alice sur le très entraînant Is This How You Love.
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The Clientele – Suburban Light
La pop n’est évidemment pas morte en Angleterre après la Britpop, et ce n’est pas The Clientele qui va nous dire le contraire. Le premier essai de la bande d’Alasdair MacLean est un petit chef d’œuvre de treize petites pépites joliment mélancoliques. De superbes mélodies et une instrumentation sans fioritures sont sublimées par une réverbération tout le long de l’album. Comme un phare de la nuit, la voix du chanteur éclaire un arrière-plan obscur. Imparable.
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Jacco Gardner – Somnium
Il nous avait habitué à de sublimes chansons rêveuses, Jacco Gardner s’essaie au 100% instrumental sur le génial Somnium. En nous proposant douze titres célestes, le Néerlandais nous expose tout son talent de compositeur et de musicien. Nous voyageons ainsi dès le mystique Rising jusqu’au bucolique Somnium en passant par l’exaltant Levania. Une promenade psychédélique exquise pour les mélomanes en quête d’évasion.
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Dignan Porch – Tendrils
On finit notre petite sélection avec le premier album des Londoniens Dignan Porch. Tendrils est une entrée en matière plus que convaincante. On chavire pour cette atmosphère lo-fi qui se dégage tout le long du disque. Pas de chichis, une section rythmique efficace, une guitare légèrement saturée, tout comme la voix de Joseph Walsh qui nous délivre de séduisantes mélopées. Du bon rock indé sans prétention, mais d’excellente facture.