Les meilleurs artistes de new wave

Tous les mois, la Friday, I’m In Love vous fait voguer sur la new wave et vous déchaîne sur le post-punk au Supersonic. Si on vous a déjà fait un topo sur le post-punk, on passe aujourd’hui sur son penchant synthé avec la new wave. Tour d’horizon des grands artisans du style. 

 

  • The Cure

Comment ne pas parler de la Friday, I’m In Love sans parler de la bande de Robert Smith ? Figures de proue de la new wave, The Cure jonglent entre guitares saturées et synthés, le tout sublimé par le jeu de basse bondissant de Simon Gallup et le chant si particulier de Smith. Près de 45 ans d’activité, des albums et des titres légendaires, ce groupe a une longévité qui force le respect.

 

 

  • New Order

Si Joy Division était une référence en matière de post-punk, son groupe phénix New Order, fondé après la mort de Ian Curtis, en est une en matière de new wave. Davantage de synthés et de boîtes à rythmes au service d’une constellation de tubes (Blue Monday, Temptation, True Faith, Age Of Consent… la liste est longue). Plus lumineux que la formation qui l’a précédé, New Order est taillé pour faire danser toute une piste.

 

 

  • Depeche Mode

Autres vieux briscards, Depeche Mode font également partie des monuments de la new wave. Ils ont aussi traversé les époques et quelques crises, ont évolué au fil des albums tout en gardant la patte caractéristique Depeche Monde. De Speak & Spell à Spirit en passant par Black Celebration et Violator, ils sont devenus indissociables du style, et ce n’est pas pour rien qu’on leur a consacré un article dans notre magazine.

 

 

  • Yazoo

Après la sortie de Speak & Spell, Vince Clarke, alors tête pensante de Depeche Mode, claque la porte à son premier groupe pour fonder Yazoo avec Alison Moyet. Cette derrière apporte une touche soul à l’instrumentation new wave du groupe et le résultat est difficilement résistible. En témoignent les tubes Don’t Go ou Situation, que vous entendrez à coup sûr à la Friday I’m In Love.

 

  • Eurythmics

Autre formation avec une femme au micro, Eurythmics, emmenés par la charismatique Annie Lennox. Accompagnée par Dave Stewart, elle a envahi les ondes dans les années 80 avec, bien évidemment Sweet Dreams (Are Made Of This) que la terre entière a au moins entendu une fois dans sa vie.

 

  • Orchestral Manoeuvres in the Dark

Impossible d’être passé à côté d’Enola Gay, tube parmi les tubes, mais réduire Orchestral Manoeuvres in the Dark à ce titre serait bien dommage. Outre l’autre gros succès Electricity, le groupe aussi connu sous le petit surnom d’OMD nous a livré de sublimes albums, dont le mythique Architecture & Morality. Ce groupe du nord de l’Angleterre toujours en activité et continue de livrer des concerts de très haut niveau.

 

  • Tears For Fears

Encore une grosse référence dans la catégorie new wave : Tears For Fears. Le groupe originaire de Bath crève l’écran en sortant un premier album, The Hurting, qui frôle la perfection, avec entre-autres Mad World et Change. Quelques tubes suivront ensuite, à l’instar des incontournables Everybody Wants To Rule The World et Shout.

 

  • Jimmy Sommerville

Reconnaissable entre mille grâce à sa voix haut-perchée, Jimmy Sommerville est une figure incontournable de la new wave et des eighties. Outre les titres sensationnels qu’il a chantés au sein de Bronski Beat, The Communards ou en solo, il a été et reste l’un des grands ambassadeurs et défenseurs de la communauté LGBT. En témoignent les titres Smalltown Boy et Why qui demeurent ses plus gros cartons. 

 

  • Etienne Daho

Parce qu’il fallait bien un Français dans la sélection, on ne pouvait pas ne pas vous parler de notre Etienne Daho national ! Figure majeure de la musique populaire francophone, il a été, et reste, l’un des plus beaux ambassadeurs de la new wave dans l’Hexagone. Des compos irrésistibles, des textes qu’on retient immédiatement et une voix si particulière, telle est la formule magique de ce grand monsieur.

 

  • Linear Movement

On passe de la France à la Belgique avec un duo qui n’a pas obtenu le succès escompté à l’époque. Mais un label a eu la bonne idée de rééditer ses albums : Minimal Wave Records. Les férus de new wave et dérivés (re-)découvrent alors Linear Movement et des titres séduisants comme The Game ou Way Out of Living.

 

  • Eleven Pond

Même son de cloche pour Eleven Pond, qui a connu un succès confidentiel au moment de la sortie de son album Bas Relief. Ce n’est qu’au cours des années 2000 que la formation new yorkaise fut dépoussiérée avec une réédition. Le lancinant Watching Trees est désormais un classique chez les amateurs de boîtes à rythmes et de synthés.

 

  • The Killers

Si la new wave connaît une certaine baisse de régime dans les années 90, un groupe va, dans la décennie suivante, contribuer à la remettre au goût du jour. Alliant rock indé et synthés, The Killers vont tout emporter sur leur passage avec leur premier album Hot Fuss. Nombreux seront ceux qui ensuite emboîteront le pas dans ce revival bien venu.

 

Vous l’aurez compris, la new wave, même si on a tendance à la résumer à des synthés et des boîtes à rythmes, peut prendre mille formes et est à l’origine d’autant de tubes. Au Supersonic, pour la Friday I’m Love, il y aura de quoi se mettre sous la dent pour danser toute la nuit. Vous retrouverez les artistes susmentionnés, mais on ne vous a pas tout dévoilé. Rendez-vous au 9 rue Biscornet pour connaître toute la programmation de cette nuit électrique !