Les années 2000 indie rock

L’une des nuits les plus appréciées de la clientèle du Supersonic revient. C’est la F**k Forever ! A tous les nostalgiques des années 2000, les férus d’indie rock et les pogoteurs en herbe, n vous explique pourquoi cette soirée est immanquable.

La F**k Forever, c’est quoi ?

Les fans de Babyshambles l’ont tout de suite compris : la F**k Forever est un hommage direct au tube de cette formation anglaise. Et ce titre reflète bien ce à quoi il faut s’attendre pour cette soirée : du rock indé intrépide, made in 2000s, aux riffs et refrains imparables. La relève fougueuse du rock alternatif qui suit le déclin de la Britpop au Royaume-Uni et le rap-rock/pop-punk aux Etats-Unis est donc à l’honneur. Au programme, un DJ set truffé des tubes qui ont marqué toute une génération, avec comme délicieuse entracte un tribute qui reprend les titres phares de cette décennie enchantée afin de fédérer toute une salle. Embarquez donc dans la machine à voyager dans le temps, on vous envoie 20 ans en arrière !
Et à part les Babyshambles, y a quoi ?


De l’indie so British


Petit tour outre-Manche – sans prendre l’Eurostar – où il y a vraiment de quoi se mettre sous la dent pour passer une excellente soirée. Mis à part les Babyshambles susmentionnés, on peut d’office citer l’autre groupe de Pete Doherty, les Libertines, qui ont écrit quelques-unes des plus belles pages du renouveau indie. Même son de cloche pour Arctic Monkeys, qui ont commencé sur les chapeaux de roue sans montrer le moindre signe d’un déclin. Plus au nord, à Glasgow (Ecosse), Franz Ferdinand est armé de sa panoplie de titres galvanisants, à commencer par l’incontournable parmi les incontournables : Take Me Out. On reste dans la même ville avec les Fratellis et leur grand classique Chelsea Dagger qui provoque systématiquement un sacré carnage lorsqu’il retentit dans les enceintes du Supersonic. Plus au sud, vous pouvez vous délecter de quelques sucreries des Kooks ou des Subways sur lesquelles on vous met au défi de ne pas chanter.
Avec plus de synthés mais la même folle énergie, on ne peut pas passer à côté de Kasabian et de leur bonne fournée de tubes taillés pour les stades (et pour les haut-parleurs du Supersonic). Ces drôles de zèbres de Kaiser Chiefs ont également quelques titres bien galvanisants dans leur sac. Dans des teneurs plus post-punk, Editors et White Lies viennent assaisonner cette belle playlist. Enfin, sur le terrain électro indie, Metronomy répond présent pour brosser vos tympans dans le sens du poil.



Des tubes made in USA


On continue d’être écolo en traversant l’Atlantique sans prendre l’avion, direction les States ! Et là encore, il y a de quoi rassasier votre faim de tubes. On commence bien évidemment par les Strokes qui ont sans conteste été l’élément déclencheur de tout ce renouveau indie fougueux alors que le paysage s’annonçait moribond à l’aube des années 2000. On peut – et on doit – également citer les Killers qui ont agité la planète rock avec leur El Dorado de tubes baptisé Hot Fuss. Dans un registre plus garage, les White Stripes, en dehors du morceau que l’on connait tous (indice : il y a Seven, Nation et Army dedans), ont à leur actif une bonne fournée de morceaux (dont un qui évoque une orchidée bleue) capables de remuer instantanément la piste du Supersonic.
Et comment ne pas citer les Black Keys ? Blues-rock revisité, riffs imparables, une recette toute trouvée pour galvaniser le 9 rue Biscornet. Ajoutez à cela la petite touche psyché des Dandy Warhols et de BRMC, et l’antre du rock indé est comblée.
En bonus : les olibrius suédois de The Hives peuvent à tout moment se glisser dans la playlist, et là aussi, il y a de quoi agiter les deux étages de votre club préféré. Et pour ceux qui ont le mal du pays, on vous offre un bol d’air avec Phoenix.


Vous l’aurez compris, entre douce nostalgie et fortes sensations, la F**k Forever est l’une des nuits reines du Supersonic. On compte maintenant sur vos jambes et vos cordes vocales pour danser et chanter sur les tubes qui ont marqué toute une génération !